QUELQUES SOUVENIRS
ARRACHÉS À L’ENFER





Plusieurs centaines d’hommes, femmes et enfants sahraouis ont été victimes de disparitions forcées entre 1976 et 1992.
Quelques objets ont été sauvés par les rescapés à leurs libérations des bagnes secrets de Kalaat M'Gouna (Ouarzazate, Maroc) et PCCMI (El Aaiun, Sahara Occidental).
Aujourd’hui, les survivants sahraouis n’ont toujours pas le droit de témoigner de leurs expériences dans les bagnes. Les ayants droits attendent toujours la vérité et les dépouilles de leurs parents morts.
Face à la négation marocaine, ces objets sont conservés précieusement et secrètement. Résultant de l'oppression, le silence marque une rupture dans la transmission de la mémoire collective et participe à l'acculturation de la jeunesse sahraouie.