CLASSIFIED
LANDSCAPE
2016
Classified landscape est une vidéo en stopmotion réalisé à partir de milliers de captures d’écran des vues satellites de Google Earth dans une zone interdite d’accès par le Maroc.
C’est un parcours en plein désert le long d’un mur de séparation de plus de 2700 kilomètres qui coupe le Sahara Occidental en deux : l’Ouest du territoire est occupé par le Maroc, alors que l’Est est sous le contrôle de la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique).
Construit entre 1980 et 1987 par le Maroc, ce mur marque un tournant décisif dans le conflit. Faisant office de rempart contre les assauts du Front Polisario, son but est de sécuriser la zone occupé pour intensifier la colonisation.
C’est un parcours en plein désert le long d’un mur de séparation de plus de 2700 kilomètres qui coupe le Sahara Occidental en deux : l’Ouest du territoire est occupé par le Maroc, alors que l’Est est sous le contrôle de la RASD (République Arabe Sahraouie Démocratique).
Construit entre 1980 et 1987 par le Maroc, ce mur marque un tournant décisif dans le conflit. Faisant office de rempart contre les assauts du Front Polisario, son but est de sécuriser la zone occupé pour intensifier la colonisation.
Ces traces répétitives en plein désert révèlent la part absurde d’un tel chantier en terme de logistique, coûts financier et humain : une caserne militaire tous les 5 à 10 km accompagnée d’un poste d’intervention rapide, pour un contingent supérieur à 90 000 militaires. Ce parcours nous révèle également les dégâts écologiques engendrés par cette grande muraille.
Ce film souligne le désir de l’homme de conquérir et défendre des territoires dont il dessine les nouvelles limites. Des limites qui l’enferment sur lui-même.
Un travail sonore accompagne le film.
Les prises de sons explorent les modulations dans le sifflement du vent en fonction des nouveaux obstacles qu’il rencontre dans ce désert : des murs de défense militaire aux murs d’occupation civile.
Ce film souligne le désir de l’homme de conquérir et défendre des territoires dont il dessine les nouvelles limites. Des limites qui l’enferment sur lui-même.
Un travail sonore accompagne le film.
Les prises de sons explorent les modulations dans le sifflement du vent en fonction des nouveaux obstacles qu’il rencontre dans ce désert : des murs de défense militaire aux murs d’occupation civile.
